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STU Flash, 15 novembre 2019

Droits du personnel : Intervention orale du STU, 40e session de la Conférence générale

STU/68e Conseil/19/025
15 novembre 2019

 

Chers collègues,

Vous trouverez ci-dessous l’intervention orale du STU, prononcée le 15 novembre 2019 devant la Commission APX de la 40e Session de la Conférence générale.

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Merci Madame la Présidente, Excellences, Mesdames et Messieurs.

En préambule, le STU regrette la publication très tardive des addenda des associations du personnel. Cela prive les Etats membres d’une partie des éléments essentiels aux débats. S’il s’agit d’un problème de sous-effectif du Secrétariat des organes directeurs ou des unités de traduction, il est impératif de leur donner les moyens d’organiser convenablement les événements d’une importance telle que la Conférence générale de l’UNESCO.

Le STU réitère son soutien à une mobilité bien gérée, méthodique, rassurante et motivante, et qui favorise le développement de carrière en prenant en compte les compétences de chacun, dans l’intérêt de l’Organisation et de son mandat. Nous attendons donc avec impatience les résultats de l’évaluation par IOS de l’exercice de mobilité voulue par le Conseil exécutif. Nous serons très attentifs à son déroulé et aux conclusions que HRM en tirera.

Par ailleurs, le STU regrette qu’il ne soit nulle part indiqué comment la nouvelle politique de classement des postes sera matérialisée dans le Règlement du personnel et le Manuel des Ressources Humaines. Ainsi, la décision de la Directrice générale de supprimer la Disposition 102.2 du Statut et Règlement du Personnel, prise contre l’avis des associations du personnel et de la Commission consultative pour les questions générales de personnel (ACPP), n’est pas mentionnée dans ce document alors qu’elle constitue une atteinte majeure aux droits du personnel.

En ce qui concerne les Statuts révisés du Conseil d’appel, même si le STU prend note avec satisfaction de la suppression des termes « représente l’Administration Â» dans le paragraphe 2.b, il reste encore plusieurs points de désaccord.

Tout d’abord, le STU insiste pour que soit maintenue la composition actuelle du Conseil d’appel à cinq membres avec un Président et quatre membres, et la désignation de deux présidents suppléants. Contrairement à ce que l’Administration affirme, une composition à cinq membres n’est pas un problème mais un facteur d’efficacité pour un organe qui a à traiter de dossiers longs et complexes.

De plus, le STU estime souhaitable la tenue de trois sessions du Conseil d’appel par an, soit une session tous les quatre mois. Si la limitation actuelle de deux sessions par an est due à des moyens insuffisants, il appartient à l’Administration de doter le Secrétariat du Conseil d’appel des ressources nécessaires pour le bon fonctionnement de cet organe essentiel.

Enfin, le STU regrette que, dans les statuts proposés, les deux associations du personnel ne joueront désormais le rôle d’observateur que si le requérant le demande. Il souhaite que la formulation soit inversée pour préciser que les associations seront présentes aux audiences du Conseil d’appel sauf si le requérant s’y oppose.

Quant à la Caisse d’assurance maladie, le STU demande que l’administrateur (MSH International) soit évalué par IOS, ses performances étant contestées par les participants, et qu’une évaluation actuarielle soit lancée dès que possible, la dernière datant de 2006 alors que les règles prévoient qu’elle ait lieu tous les deux ans.

En conclusion, le STU remercie les Etats membres d’avoir accordé à notre Maison un budget accru. Cela permettra notamment de renforcer les compétences du personnel par la formation, favoriser le développement de carrière et lutter contre la précarité pour une meilleure réalisation du mandat de l’Organisation.

Je vous remercie de votre attention.